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2016 tire sa révérence et 2017 s’annonce comme une année riche en activités revendicatives.

À pas feutrés chez Cofiroute, on voit pointer les prémices de la loi dite « travail » qui risque de s’instaurer dans son intégralité si nous restons inactifs.
Notre action est de crier et de revendiquer : «Pas de loi travail dans ma boite »

Forte de ce constat, la CGT Cofiroute, par des préavis reconductibles couvrant la période de mars 2016 au 15 décembre 2016, s’est engagée, avec les salariés, dans un rapport de forces pour dire NON à cette loi ainsi que pour contrer la disparition de quelques 300 emplois dégradant nos conditions de travail.

La Direction de Cofiroute, dans un dialogue social compliqué, nous annonce la dénonciation des accords du droit syndical, touchant bien évidemment toutes les instances DP, CHSCT, CE et des représentants du personnel. Les NAO sont annoncées pour janvier 2017 ! Espérons voir une direction plus active et plus généreuse en propositions que notre gouvernement qui annonce une revalorisation du smic de 0,93% !

La plateforme revendicative CGT a pu être travaillée en intersyndicale. Elle sera déposée le 04 janvier 2017.

  • Les bénéfices record vont être annoncés,
  • Les dividendes sont en constante évolution pour les actionnaires,
  • Les avantages du crédit impôt compétitivité emploi (CICE) ne contribuent en rien au maintien des emplois,
  • Les augmentations des tarifs des péages de 0,57% sont actées / l’attribution d’un bonus de 500 millions d’euros au titre de rattrapage du gel des péages est actée pour l’année 2015 (sources CE ; H.M),
  • Les extensions de concessions validées par le contrat de plan.

Et tout ça pour quoi ? Pour obtenir du cash afin que le Groupe VINCI continue son élargissement et se positionne sur les marchés des concessions aéroportuaires.

Mais que vivent les salariés des autoroutes au quotidien ? De la peur et du stress dû à la dangerosité d’une évolution inadaptée et pas testée ou trop peu, sur des procédures de balisage, de centre d’appel unique, de collecte d’argent dans les voies. Il n’en serait rien si l’entreprise entretenait un vrai dialogue social avec les partenaires sociaux.

Ne nous trompons pas sous ses airs de bon samaritain le DRH de l’entreprise, celui-ci ayant conservé sa chemise, joue au « poker menteur », et méprise par son comportement les représentants du personnel. L’entreprise communique mais comme la signalisation routière, elle le fait « en sens unique ».

Plusieurs éléments de discorde ont été portés devant les tribunaux :

  • Les Menaces de sanction disciplinaire pour avoir exercé notre droit de grève.
  • Travail égal/salaire égal, malheureusement à ce titre, trop de différence existe sur les rémunérations entre salariés de même fonction.

Enfin pour conclure cet état des lieux, en reprenant une citation des canuts : « VIVRE EN TRAVAILLANT ou MOURIR en COMBATTANT » ! et de présenter à l’ensemble des salariés tous nos vœux de bonheur, santé, et luttes syndicales victorieuses pour l’année 2017 qui s’annonce.

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